Ce billet de blog existe par observation que beaucoup de gens autour de moi se trouve dans l’incapacité matérielle de trouver des solutions à leurs questionnement... voici donc une petite méthode pour offrir à ceux-là, la possibilité de dépasser le stade du "je sais pas"
Cette méthode n’est ni plus ni moins qu’un algorithme "Diviser pour régner" appliqué à la résolution de problèmes simples ou complexes. En clair, c’est un programme à penser droit.
Il ne s’agit pas d’offrir ici une formule magique orientée à résoudre vos problèmes à votre place, ni a trouver des réponses instantanées, mais bien d’un système assurant la résolution d’un problème, même si cela peut prendre des années de réflexion.
Il est important de considérer qu’une question n’est que rarement quelque chose d’atomique (par là, j’entends : indivisible). Même la question : "qu’est-ce que 1 ?" peut avoir des réponses multiples, des champs d’applicabilités variables (mathématique, informatique, électronique, vie courante, théologique, physique, poétique...) et les questions simples requièrent particulièrement l’attention du penseur, car elles sont les plus fourbes.
Dans un premier temps, donc, il faut savoir se débarrasser des ses aprioris... sans quoi la résolution de problème est une tâche quasi impossible.
Une question doit toujours être considérée comme un arbre (ou un graphe). A la racine - la graine si l’on veut - il y a la question et sa réponse. Les deux sont indivisible, et j’appèle LA réponse, l’ensemble des réponses possibles pour une question donnée. Le sens que je donne au mot question, c’est également une chose qui a au minimum une réponse. Ce qui n’a pas de réponse n’est pas considérable comme une question et n’est donc pas de l’ordre du soluble dans la méthode suivante.
Il faut donc considérer une question comme un arbre. Chaque branche de l’arbre est une question engendrée par cette question.
Une réponse est un terme psychologiquement malsain. UNE réponse est un concept qui n’a aucune validité en dehors d’un domaine très restreint des mathématiques. La majeure partie du temps, une question amène une multitude de réponse, et répondre à une question par une réponse est la pire des attitudes à adopter, car si une question à 100 réponses différentes, croire qu’on a répondu à la question en ayant trouvé 1 réponse est faux à 99%.
Le premier travaille, comme je disais, est de se débarrasser de ses aprioris.
Le second, est de cesser de craindre les réponses. Parfois, une réponse n’est pas facile à accepter, ou pas facile à comprendre. La méthode proposé ici tente d’expliciter le plus possible la réponse apportée à un problème, mais elle ne fera en aucun cas le travail moral de l’individu à sa place.
A savoir qu’une réponse peut très bien être, rationnellement, de statuer le génocide de toute l’ethnie caucasienne. Ca à du sens, historiquement, statistiquement, socialement - ça en a beaucoup moins génétiquement ou biologiquement. La raison de ne pas le faire, est une raison éthique.
L’éthique est une partie de la philosophie sur laquelle je ne m’étendrai pas ici, mais qui, à mon sens, est tout à fait applicable à ce système.
Lorsqu’une question apparait, il est important de considérer AVANT toute chose, le champ d’application de la question. Par là, j’entends : "Ok, de quoi je parle là ?"
Par exemple, quand je demande "Qu’est-ce que la chance ?", il est important que je définisse le contexte de la question. Si cette question est posé dans le cadre d’un devoir sur le tirage aléatoire en probabilité, son domaine d’application est différent que si elle est posé dans un contexte philosophique, théologique ou encore linguistique.
La première étape est donc : Questionner la question
Certaines questions n’auront pas de réponse en apparence... par exemple "Qu’est-ce que qu’est-ce que ?", cependant, "Qu’est-ce que" est une forme d’interrogation sur le champ d’applicabilité de la réponse. Questionné qu’est-ce que revient à contextualiser la question, ce qui est primordial.
Certaine question ne seront pas des questions. Et dans ce cas il vaut mieux s’arrêter là.
La seconde partie de la question dans notre exemple est "La chance". Là, on est, par exemple, en droit de se demander pourquoi "La" ? C’est une question différente de "une chance" ou juste "chance".
Et répété ce processus jusqu’à être arriver à la fin de la question. La ponctuation peut influencer le contexte de la réponse, et il n’est pas toujours inutile de le considérer.
Une fois le premier niveau passer, vous allez vous retrouver avec des listes de questions du genre :
Ensuite, et bien on applique ce qu’on appèle une récursion. A savoir, il faut appliquer l’étape Questionner la question aux questions découlant de la première étape.
Par lui même, ce processus s’arrêtera une fois que vous aurez atteint un niveau de questionnement où la question n’a plus de sens.
Vous pouvez penser que ce que vous avez, c’est une masse de questions, et pas une seule réponse. La vérité, c’est que vous n’avez aucunement besoin de répondre à ces questions. L’arbre que vous avez dessiner avec cette méthode EST la réponse à la question.
C’est en ça que je pense que croire qu’une réponse existe, est dévastateur. La question et la réponse ne font qu’un. "Connaitre la question" et "comprendre la question" sont deux choses totalement différentes.
Cette méthode vous permet de comprendre la question. Oublier les simplifications de pensée. La complexité existe car elle est intrinsèquement simple, il suffit juste de la comprendre.